Depuis que je suis photographe, s’il y a bien une chose que j’adore, c’est le nomadisme digital. Si vous ne connaissez pas, c’est le fait de partir travailler ailleurs que chez soi ! Pour ma part, cela a été un des critères pour mon changement de métier.
Pouvoir voyager à travers la France à votre rencontre, et qui sait, quand ça sera de nouveau possible et plus facile, à travers le monde. Un mariage à l’étranger, une séance famille dans un autre pays, un reportage de voyage…
Après tout, pourquoi voir petit ?! J’ai toujours aimé voyager et la frustration depuis un an est présente. J’adore le nomadisme digital et cette notion d’être géographiquement libre. Un peu comme un artiste qui part en résidence pour un nouveau projet (création d’album ou nouveau spectacle), ou un employé en télétravail qui déciderait d’aller travailler ailleurs que dans son appartement. Moi aussi, j’adhère et j’adore ce concept.
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Nomadisme digital : partir pour souffler
Il y a quelques semaines, je n’avais pas de séances photos prévues pendant plusieurs jours et l’envie d’évasion était très forte. Néanmoins, les vacances, ce n’était pas pour maintenant : l’alternative de partir travailler ailleurs s’est imposée à moi !
Partir pour mieux revenir en quelque sorte, recharger les batteries et l’énergie, travailler ailleurs pour plus de fraîcheur et de créativité.
En quelques minutes, je trouve un logement idéal : à deux pas de la mer à pieds, lumineux, avec un petit jardin et une terrasse. Lorsque le besoin de partir est vital, bizarrement, tous les voyants se mettent au vert rapidement.
Me voilà à emmener mon appareil photo et mon iMac dans la voiture et tracer la route jusqu’au bord de mer. L’avantage d’habiter à Paris en ce moment (si si, il y a quand même encore un ou deux avantages – la fille qui essaye de se convaincre après 3 confinements) c’est qu’il y a vraiment peu de circulation et qu’être au bord de la mer est possible en 2 h chrono ! Me voilà donc courant mars à rouler en direction de Cabourg pour aller m’aérer l’esprit et surtout, travailler !
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Changer d’air à Cabourg
Au programme de ce séjour en mode nomadisme digital :
- Création de contenus (articles de blog + réseaux sociaux)
- Lectures mindset « La magie de voir grand » de David Schwartz
- Quelques photos et vidéos par-ci par-là (beaucoup plus au téléphone qu’à l’appareil photo au final)
- Répondre aux demandes clients
- Suivre un programme avec ma coach Oriane
- Changer de regard : laisser le quotidien oppressant de côté
- Recharger les batteries, re booster le mental et l’énergie
- Danser pendant une pause entre deux heures sur l’ordi
- S’offrir une séance de réflexologie plantaire
- Beaucoup de marches le long de la mer
- Bain de pieds dans une eau glacée
Je n’ai absolument pas communiqué sur ce séjour nomade, vous n’avez pas vu passer de stories à la mer ou de photos de sable blanc. Je voulais être pleinement concentrée sur l’essence même de ce séjour : récupérer de l’énergie. Néanmoins, je savais déjà que je vous ferais un article, j’ai donc pris pas mal de photos et vidéos pour vous emmener malgré tout avec moi dans cette parenthèse de nomade digital.
Pour tout vous dire, je pense déjà à refaire ça ! Pas maintenant bien sûr, nous sortons à peine du 3e confinement et les finances ne me le permettent pas, mais l’expérience a été vraiment bénéfique.
J’aime le faire régulièrement lorsque je pars chez mes beaux-parents dans le Gers également, mais je ne suis pas seule, je ne peux pas être aussi disponible pour le travail, c’est forcément très différent, être « no life », ce n’est pas terrible avec la famille, les pauvres.
Le nomadisme quand on est photographe
En tant que photographe, c’est un concept qui me plaît énormément. J’ai suivi le voyage d’une consœur, Mélody, qui est partie courant février en Tanzanie. Un voyage d’une toute autre ampleur, et avec un tout autre budget bien sûr, avec une grosse visée touristique également de son côté. Sa vision du nomadisme digital m’a fait énormément voyager, et cela m’a donné envie de partir plus loin, d’ici quelques mois pourquoi pas ! Finalement, il est possible d’allier voyage et travail. Surtout lorsqu’on ne peut/veut pas forcément couper complètement. J’ai tellement d’envie de destinations que le plus difficile sera sans doute de choisir où aller !
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Les bienfaits du nomadisme digital
Les bienfaits de mon séjour ont été immédiats. J’ai ressenti beaucoup de bien-être, et beaucoup de légèreté dès que j’ai posé le pied hors de la voiture. Cette « retraite » a été vitale !
J’ai organisé mes journées de façon à aller à la plage dès le matin marcher. Je voulais commencer et terminer mes journées avec un rendez-vous avec la mer. En mars, il n’y a pas de hautes températures, l’air est vivifiant et cela revigore le corps et l’esprit.
Un truc tout bête, mais sortir et respirer l’air pur sans masque… Ça n’avait pas de prix pour moi ! Les plaisirs, ces derniers mois, sont finalement très basiques… Je pense que je ne suis pas la seule à ressentir ça.
De l’air, de la liberté, embrasser les gens qu’on aime, se retrouver.
Entre chaque marche du bord de mer, j’alternais lectures mindset et business, création de contenus, rdv avec ma coach Oriane, rdv téléphoniques clients, mails, etc…
J’ai beaucoup aimé ce rythme de vie, et forcément, cela m’a encore plus questionné sur le fait de vivre à Paris… Après 3 confinements, la vie parisienne n’est plus la même. Tout ce que j’aime a disparu : concerts, bars, musées, expositions, vernissages, visites de monuments, théâtre, soirées insouciantes… Il faut bien reconnaître que Paris sans tout ça, ce n’est plus qu’une coquille vide.
Bilan du nomadisme digital
Cette alternative de partir travailler ailleurs a été une grosse bulle d’oxygène qui m’a permis de tenir le cap et le coup quelques semaines ! Partir pour mieux revenir comme je le disais au début de cet article. Cela me permet de continuer de travailler sur mon développement personnel, sur mon mental et état d’esprit d’entrepreneure ainsi que sur des stratégies de développement de mon entreprise.
Un mental sain dans un corps sain en quelque sorte ^^
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L’avantage d’être libre géographiquement et de gérer son temps comme on le souhaite, c’est de choisir des destinations en fonction des saisons : pourquoi ne pas aller au soleil en plein hiver ? J’ai choisi de profiter de la plage en hiver, car c’est un endroit qui me permet de me ressourcer sans un afflux touristique.
J’aime me rendre à Etretat également l’hiver, car les couleurs et les couchers de soleil y sont fabuleux, pour seulement quelques âmes égarées venues chercher quiétude et renouveau.
Avez-vous déjà testé le nomadisme digital ? Où êtes-vous allé ? Il est fort possible qu'on se rencontre lors d'une séance photo nomade alors !
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